BIOGRAPHIE 1970-1974
Michel Sardou, né le 26 janvier 1947 à Paris (17e arr.), est un chanteur, parolier, compositeur et acteur français.
Fils des comédiens Fernand Sardou et Jacqueline Labbé (Jackie Sardou de son nom de scène), petit-fils de Valentin (comique excentrique) et de Bagatelle (danseuse), Michel Sardou est le descendant d'une tradition familiale dans le monde du spectacle depuis le milieu du 19ème siècle.
Il est l'un des chanteurs français les plus populaires, si ce n'est le plus populaire, avec environ 350 chansons à son répertoire, de très nombreux succès, et 100 millions de disques vendus !
Il fête ses 50 ans de carrière de chanteur en 2015, son premier disque 'Le madras' est sorti le 10 novembre 1965.
Il est aussi un acteur très apprécié, au cinéma (1982, 1987, 1990) et au théâtre (6 pièces entre 1996 et 2016).
1970
L'année 1970 commence pour le mieux pour Michel Sardou : le 15 janvier, c'est la naissance de Sandrine, premier enfant de Michel et de Françoise.
Du 4 au 22 février : premier Olympia en lever de rideau d'Enrico Macias. Bruno Coquatrix, directeur de l'Olympia propose à Michel un contrat à signer : un second passage dans la même année.
Michel rencontre alors Vline Buggy, parolière de Hugues Aufray et de Claude François. Vline conseille à Michel de faire des textes plus populaires. Michel est tout d'abord réticent, puis accepte et enregistre en mars 1970 le 45 T "Les Bals Populaires/Et mourir de Plaisir". C'est le succès immédiat et la consécration !
Le titre obtient le grand prix de la SACEM et offre à son interprète un premier disque d'or, mais aussi le "Prix de la Révélation du Music-Hall" et le prix "Francis Carco remis par l'Académie du Disque Français" et le prix "Vincent Scotto" !
Michel dira plus tard que c'est Vline Buggy qui lui a appris a écrire des paroles de chansons populaires. Elle participera a l'écriture de ses premiers grands succès "Les bals populaires", "J'habite en France", "Et mourir de plaisir".
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45T en mars 1970 | 45T en octobre 1970 |
Les Français se sont enfiévrés véritablement avec "J'habite en France " qui touche directement leur amour patriotique. En pleine période "post soixante-huitarde", Michel Sardou véhicule alors une image rassurante de France traditionnelle, de vrai chanteur populaire.
Michel part ensuite en tournée en première partie d'Alain Barrière à partir de février 1970.
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En tournée à Suze la Rousse (années 70) | Avec sa mère Jackie, en tournée |
1970 est prolifique pour Sardou. Il fait la une des magazines de jeunes et va aux USA avec Jean-Marie Périer pour le magazine "Salut les Copains ".
Quel plaisir d'être enfin récompensé pour son travail !
Bien épaulé par Jacques Revaux et Vline Buggy, l'artiste a tous les atouts pour conduire sa carrière dans la durée. Ses fréquentes apparitions sur les ondes radio ou à la télévision contribuent à le faire connaître un peu plus largement au public. Puis Michel a une voix ! Il sait la percher très haut pour donner un agréable relief à ses chansons.
Les premiers succès dépassent les frontières, avec des disques publiés à l'étranger.
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Au Japon | En Italie | Aux Pays-Bas |
Financièrement aussi tout va bien pour Michel. Pour assouvir son grand appétit pour les belles choses, Michel laisse volontiers son deux pièces dans le 18ème arrondissement à Paris et s'établit à Neuilly, dans un appartement éclatant. Fanatique de cinéma il craque devant une belle caméra 16 mm et, à court à terme, il rêve de posséder une salle de projection. A ce rythme, l'appartement de Neuilly est vite saturé. Scrutant tous les coins de Paris, il parvient à se trouver une résidence somptueuse à Reuil, au milieu des bois de Saint-Cucufa : une propriété de 3 ha. Et pas n'importe laquelle, le Pavillon de chasse de Joséphine de Beauharnais, première épouse de Napoléon. Un choix guidé par l'entichement que Michel porte à l'empereur. Sa nouvelle demeure est toute proche des studios d'enregistrement.
La particularité de cette demeure, c'est qu'elle est composée de trois maisons judicieusement bien séparées. L'ensemble est protégé par un grand mur. Un escalier ancré sur de gros rondins dehors mène à l'intérieur. Un décor complètement moderne, style " An 2000 " : piano électrique, magnétoscopes multiples, chaîne hi-fi de haute performance, moquette couleur charbon. Le plus marquant ce sont encore les tableaux au portrait de Napoléon. Ils sont partout suspendus aux murs, posés sur les meubles. L'Empereur a une place aussi sacrée que les membres de la famille Sardou !
Au rez-de-chaussée une immense salle à manger avec cuisine. Dans le pavillon juxtaposé on peut voir une superbe salle de bain, juste à côté la bibliothèque, remplie de volumes sur Napoléon, mais aussi des ouvrages sur Apollinaire, Maupassant, Gustave Flaubert... Sur un placard télévision et magnétoscope. Le troisième bâtiment retiré du foyer comprend de nombreuses distractions : billard, jeux de société, salle de projections, etc...
En septembre/octobre 1970, Michel Sardou remplace pendant 3 soirs les "Voices of East Harlem" dans le spectacle de Sylvie Vartan.
Du 12 au 25 octobre 1970 : second passage à l'Olympia, en vedette américaine de Jacques Martin. Trente minutes sur scène. On découvre "Les Bals populaires" et "Mourir de Plaisir". C'est la consécration. Bruno Coquatrix propose à Michel un passage en vedette.
1971
En 1971, Valéry Giscard d'Estaing remet à Michel Sardou le grand prix de l'académie Charles-Cros pour "J'habite en France" qui franchit la barre des 500.000 exemplaires vendus.
Février 1971 : Tournée avec Jacques Martin.
17 avril 1971 : Michel rencontre Elisabeth Haas, surnommée Babette.
3 au 21 novembre 1971 : Premier passage en vedette à l'Olympia. En première partie, des attractions et les Frères Ennemis. "J'ai voulu ce récital comme un couple qui désire un enfant", dit-il.
L'Olympia est un grand succès. Michel est bon, très bon. Les gestes sont sûrs pendant les interprétations. La musique juste. Le public passe deux heures inoubliables de joie, de sensations, de surprises. Le soir de la dernière, une ovation de 12 minutes, chronométrée par Bruno Coquatrix ! ! On n'avait pas fait mieux depuis Edith Piaf.
Le passage scénique reçoit un écho important dans la presse. Il est souvent décrit pour quelqu'un d'engagé, le réactionnaire parfait. Sardou conteste ses dires : "
Je ne suis pas foncièrement un homme de révolte. Je chante les choses de la vie, faites de violence, d'amour, de soucis. Nous vivons dans une période d'agressions".
C'est le premier 33T enregistré en public pour Michel Sardou, par Tréma, ainsi que des extraits en 45T.
Michel Sardou commence à être souvent éloigné de sa femme Françoise et de sa fille Sandrine car il passe une bonne partie de l'année 1971 en tournée, mais il les rejoint dès que possible.
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En vacances avec Sandrine (1971) | Avec Françoise et Sandrine (1971) |
1972
Après six 45T et deux albums (dont un enregistrement public), Jacques Revaux, Régis Talar et Michel décident de quitter Philips. Tréma (Talar Revaux Editions Musicales Artistiques) devient distributeur de ses disques et vole désormais de ses propres ailes.
L'année 1972 marque aussi les premières émission télé majeures pour Michel : "Cadet Rousselle" et "A bout portant" (dont des extraits seront repris de très nombreuses fois dans les décennies suivantes à la télé).
1972, c'est l'année des tournées Sardou à travers la France. C'est d'un rythme enlevé que Michel conduit cette longue tournée qui, chaque jour, lui fait découvrir une ville différente. Perfectionniste, il fait un tabac.
En 1972, c'est le premier vrai disque 33T de Michel Sardou ! Avec, en couverture, la photo de la future affiche de l'Olympia en 1973. Et plusieurs 45T suivent.
Michel a 25 ans , il est riche et célèbre. Fin 1972, il raconte à Franck Lipsik, qu'il a vendu plus de 4 millions de disques, parcouru cinq cent milles kilomètres sur les routes de France, chanté plus de 450 fois devant environ 1 million de spectateurs.
Pendant son temps libre il se passionne beaucoup pour la moto et le cheval. C'est Michel Delpech qui lui a donné le goût des chevaux, quant à la moto c'est Johnny.
1973
Michel crée au sein de Tréma son propre label de production "Eagle Records".
Michel installe ses bureaux rue Violet à Paris, et nomme un directeur pour cette nouvelle société. Il investit son argent personnel tant dans la production que dans la promotion, s'occupe selon son emploi du temps des séances d'enregistrements de ses poulains. Il les parraine au cours des émissions télé auxquelles il participe, mais rien de vraiment positif ne se produit.
C'est le moins que l'on puisse dire, aucun de ses poulains ne fera l'affaire et c'est bientôt l'échec. Ils avaient mis le mauvais pied dans l'engrenage du Show-business.
Du 16 janvier au 4 février 1973 : premier "one-man show" à l'Olympia. Seul sur scène pendant 2 h avec 30 chansons. Une chanson fleuve "Danton" et une affiche de condamné, qui fait scandale.
Affiche 1973
Michel donne tout de même quelques explications aux journalistes sur les raisons de cette représentation très surprenante : "J'ai choisi cette affiche parce qu'elle choque. Elle remplit parfaitement le rôle qui est d'attirer l'oeil. D'autre part j'ai décidé d'annoncer la couleur et quant à mon âge - 25 ans - on s'offre un récital sur la plus grande scène parisienne, on s'expose forcément aux balles des fusils".
"Avec ce one-man show je prends un risque énorme" déclare Michel à Claude Mazeran du Journal du Dimanche.
"Si ça marche c'est formidable, je passe à la catégorie supérieure. Mais si je me casse la figure, ça va être dur de remonter la pente : je ne me vois pas revenir l'an prochain à l'Olympia en seconde partie"
Le chanteur accompagné de 11 musiciens et de 9 choristes, habite toute la scène. Le public est complètement séduit. La salle s'enflamme dès les premiers accords. Toutes les nuits 1500 spectateurs sont épatés par tant de magnificence, les décors sont somptueux pour servir Michel. Qualité, punch, les chansons sont vivantes, pour bien remplir leur rôle et séduire. Les mots sont bien choisis pour sonner juste et l'interprète a su progresser depuis qu'il chemine la scène. Il a appris le métier avec sérieux et il en tire de la reconnaissance. Il le mérite. Spontanément le public chante avec lui. L'Olympia de Michel Sardou arrive à son terme au bout de 15 jours. Chacun reste sur un souvenir impérissable et pour prolonger ses moments superbes, le public se rabat volontiers sur ses singles.
Il est parvenu en quelques années à une grande notoriété. Une réussite modèle qui a grandi au cours d'un travail constant. La voix s'est bonifiée depuis le premier tube "Les Bals Populaires". Le phrasé connaît également un progrès indéniable.
Durant l'Olympia, Michel fête ses 26 ans, derrière le lourd rideau rouge, dans les coulisses. Il souffle les bougies d'un gâteau géant de trois étages entouré de 45 tours...
Après l'Olympia, la composition est à l'ordre du jour.
Les émissions télé s'enchainent. En avril 1973 : "Samedi Soir" par Philippe Bouvard. En mai 1973, "Top à Michel Sardou" de Guy Lux avec Johnny Hallyday, Mireille Mathieu, Pierre Billon... et Fernand Sardou !
3 juillet 1973 : sortie de La maladie d'amour. La chanson reste 10 semaines n° 1 au hit-parade de RTL !!!
C'est la nouvelle consécration après 'Les bals populaires'. Après ce joli coup Michel quitte l'hexagone en juin et pose ses valises sur les îles. Il chante à l'île de la Réunion, l'île Maurice, l'océan indien avec à chaque fois des milliers de personnes à ses pieds.
1973 : Repos mérité dans les îles, été
1973 marque aussi la création du Club Michel Sardou sur l'initiative du directeur artistique de Michel Sardou, Michel Olivier. Depuis longtemps les fans attendaient ce moment. Ce Club n'était pas une industrie Sardou. A but non lucratif, il est dirigé par une équipe de volontaires, car Michel Olivier, débordé par l'énorme quantité de courrier engendrée par la sortie de "La Maladie d'Amour", demande à Serge et Marie Luce de le seconder. Le Club vit grâce à une cotisation annuelle peu onéreuse ouverte à tous les adhérents. Comme tous les bons Club de vedettes, celui de Michel offre une foule d'information sur lui. Chaque année les adhérents reçoivent deux bulletins, puis ce seront des magazines, plus les bulletins, des photos signées, des affiches, des concerts ou des soirées Fan Club.
1973 a été une année mouvementée pour Michel. Alors que sur le plan professionnel tout lui réussit, il y a eu la rencontre avec Babette, dont il s'éprend éperdument. Dans la maison des bois de Saint-Cucufa son couple avec Françoise bat de l'aile. Quelque chose est rompu. Les invités se font de plus en plus rare, le climat y est ténébreux. Disputes, moments douloureux, la vie de ménage est submergée de tracas. Et malgré la naissance de Cynthia tout change très vite pour le pire.
En juillet-août il est de retour en France pour plusieurs galas. A la kermesse de la bière à Maubeuge, plus de 15.000 personnes se sont déplacées. A Lusignan il réitère le même rassemblement.
En septembre Michel retrouve les studios pour y enregistrer un 33 T, promu disque d'or 3 mois après sa sortie.
En novembre Michel est l'invité de "Discorama", l'émission télévisée culte, animée par Denise Glaser.
4 décembre 1973 : naissance de Cynthia, seconde fille de Michel et de Françoise.
Michel, Françoise et Cynthia, décembre 1973
1974
Présent en permanence au sommet des hit-parades depuis environ trois ans, Michel Sardou ne cesse de se produire en public.
Janvier 1974, vacances à Megève et naissance de Romain le 6, puis passage à l'Olympia, avec 5 jours dans le "Musicorama" d'Europe 1 depuis l'Olympia de Paris du 8 au 11 janvier 1974. Carlos et Pierre Billon font la 1ère partie.
S'en suit une tournée, notamment en duo avec Johnny Hallyday, dans les arènes de Béziers, et à Genève, en juillet-août 1974.
En répétitions avec Johnny
Pas d'album, mais de nouveaux 45T sortent en 1974, qui connaissent un immense succès, notamment avec "Les villes de solitude" et "Je veux l'épouser pour un soir"
1975
En 1975, Michel Sardou continue d'enchaîner les succès et chante quasiment tous les soirs en 1975 !
L'Olympia du 28 décembre 1974 au 2 février 1975 avec Carlos en première partie, et un passage au Québec en juin.
Le 16 mai, Michel Sardou a un accident de voiture avec sa femme Françoise et sa fille Sandrine. Il a tout juste le temps de sortir de la voiture avant qu'un camion ne fonce dessus ! Cela va lui inspirer la chanson "Un accident" sortie juste avant l'été et les grands départs en vacances.
1975 est aussi la sortie d'un nouveau tube : "Le France" (qu'il chantera même devant la fête du Parti Communiste).
1976
Le 31 janvier 1976, dans les coulisses du théâtre de Toulon, Fernand Sardou, père de Michel Sardou, meurt d'une crise cardiaque. Une époque s'achève. La cérémonie a lieu le 4 février à l'Eglise St-Pierre de Neuilly par Joseph Ray.
Les 3 et 4 juin, Michel Sardou enregistre 'La Marseillaise' au Studio 92.
En 1976, Sardou connaît une période difficile. D'abord la disparition de son père, puis certaines de ses chansons provoquent et choquent une partie de l'opinion publique. Elles sont jugées macho, et même facho par certains : J'accuse, Les villes de solitude (dont les paroles "J'ai envie de violer des femmes" a fait crier au scandale les féministes), et surtout "Je suis pour" (qui exposait la loi du talion si l'on touche à un enfant) qui est mal comprise et transforme pour certains Sardou en un fanatique de la guillotine, alors qu'en plus de cela l'affaire Patrick Henri bat son plein. Manifestations anti-sardou dans les rues, bombe artisanale retrouvée dans la salle avant le spectacle, Sardou arrête sa tournée avant qu'il n'y ait un incident plus grave.
Michel Sardou livre donc en octobre "Je suis pour", texte dans lequel le chanteur relate avec des mots assez violents, l'histoire d'un père dont on a tué l'enfant et évoque le thème de la peine de mort. Le texte tombe dans un contexte difficile (procès de Patrick Henry accusé d'avoir assassiné un enfant). Les comités "anti-Sardou" se multiplient. La polémique reprend. Des manifestations ont lieu et sa tournée est régulièrement perturbée. Finalement déstabilisé, Michel Sardou annule les deux dernières dates. Pourtant, la ferveur du public est toujours présente, comme si la France était divisée en deux, les "pros Sardou" et les "anti-Sardou".
1977
Le 9 septembre 1977, Michel Sardou est en Pologne pour une émission de Yves Mourousi.
Le 15 octobre 1977, il épouse en secondes noces Babette dont il a déjà eu un fils, Romain, en janvier 1974. Le mariage est retransmis en direct sur Europe 1.
L'année 1977 est aussi celle d'un nouvel album qui connait à nouveau un immense succès. Tout d'abord "Dix ans plus tôt", le tube de l'été 1977 écoulé en 45T à plus de 1 million d'exemplaires ! Mais aussi le grand classique de répertoire de Michel Sardou : "La java de Broadway".
Et également "Comme d'habitude". Michel Sardou avait fait un pari avec Claude François qu'il arriverait à vendre plus d'exemplaires de la chanson que Cloclo ne l'avait fait. C'est une sorte de concurrence-amitié à l'époque entre les deux stars.
1978
Du 19 au 21 janvier, ce sont les répétitions pour la prochaine émission de Maritie et Gilbert Carpentier, "Numéro 1", qui sera diffusée le 28 janvier 1978.
Après ces années qui, professionnellement, ont été éprouvantes, l'artiste procède à un incontestable retour sur lui-même : retour sur son enfance avec "En chantant", évocation de son père avec la reprise du succès "Aujourd'hui peut-être" ou remémoration de sa rupture avec ses parents avec "Je vole".
En février, Michel Sardou donne 3 concerts à Beyrouth au Liban.
Michel Sardou est en vacances au Maroc à Hammamet pour 2 jours les 29 et 30 avril.
Le 5 juin, départ de la descente du canyon du Colorado avec Johnny Hallyday. Ils trouvent rapidement la descente trop facile, et ne ressentent pas le côté aventure qu'ils souhaitaient expérimenter. Très vite ils finiront donc leur séjour à Las Vegas en compagnie de Raquel Welsh. Ce voyage inspirera la chanson "8 jours à El Paso".
En 1978, c'est aussi la naissance de son autre fils Davy en juin à la clinique Belvédère de Boulogne (92), ainsi que la rencontre avec Didier Barbelivien qui devient l'un de ses paroliers réguliers.
Le 26 juin, Michel Sardou est présent au mariage de Carlos à Deauville.
Michel est en tournée permanente (avec un vol de costumes de scène le 7 juillet), mais du 28 octobre au 29 novembre 1978, c'est un nouveau récital au Palais des Congrès de Paris
1978 : Michel et son cheval, au Bois de Saint Cucufa
1979
Début 1979, jusqu'en mars, Michel Sardou termine sa série de concerts, qu'il reprendra pour une tournée d'été en juillet/août 1979.
Le 22 janvier, il est présent au Midem à Cannes (Marché international du disque et de l'édition musicale, abrégé MIDEM, est le plus grand rassemblement au monde d'entreprises travaillant dans le secteur de la musique).
En février 1979, c'est la sortie du double 33T de l'Olympia 1978
Et du 10 au 23 mai, ce sont des vacances bien méritées aux Caraïbes.
Comme à son habitude dans les années 70, pas une seule année sans nouvelles chansons. Un nouvel album contenant "Je ne suis pas mort je dors" (chanson préférée du Président de la République Française François Mitterand) et aussi un 45T "Deborah/Dans la même année".
Mais ces nouvelles chansons rencontrent moins de succès que les années précédentes, même si la popularité de Michel Sardou est très forte.
1979 : Michel et sa moto, au Bois de Saint Cucufa